Conflit en Irak et en Syrie

  • L'armée de l'air syrienne s'est fait descendre 2 SA 342L Gazelle en vol coup sur coup à proximité de la base aérienne de Tiyas (T4). L'EI a beau être à côté, il y a peu de chance qu'il réussisse à capturer la base étant donné qu'il s'agit de l'ouvrage militaire le mieux défendu de toute la Syrie.
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  • Merci FK02 pour ces suivis toujours d'excellente qualité.

    Les pertes occasionnées sont ahurissantes, après bientôt 6 ans de conflit ouvert.

    Ce conflit sans fin est bien parti pour durer toute l'année 2017, reste à savoir quand il s'arrêtera, s'il s'arrête un jour.
    ¤ Nicolas Sur AMN : Nico2, inscrit le 09 Jan 2006, 16:45>> N'oubliez pas de lire et de relire le Règlement du forum.>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.
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  • Tu as du lire il y a quelque temps un article du Canard Enchaîné comme moi, mais 10 ans supplémentaires sont une prévision encore trop optimiste.
    Rang, sang, race et dieux n'entrent en rien dans le partage du vice… et de la vertu. (de Cape et de Crocs, tome 1).>> N'oubliez pas de lire et de relire le Réglement du forum>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.
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  • Ansierra117 a écrit

    L'armée de l'air syrienne s'est fait descendre 2 SA 342L Gazelle en vol coup sur coup à proximité de la base aérienne de Tiyas (T4). L'EI a beau être à côté, il y a peu de chance qu'il réussisse à capturer la base étant donné qu'il s'agit de l'ouvrage militaire le mieux défendu de toute la Syrie.
    En fait, ce n'est qu'une seule Gazelle qui a été abattu au canon AA (ZU 23-2) lors de son décollage de Tiyas. Luftwaffe AS a d'ailleurs modifié son topic le lendemain.

    Sinon et pour clore mes rapports sur la bataille d'Alep, voici mes dernières notes:

    10/12
    Le MOD russe annonce une trêve des combats à Alep, pour permettre aux civils de quitter les derniers quartiers rebelles.
    L’armée syrienne ne valide pas et continue ses attaques. Bombardement des quartiers de Mashaad et Fordos toute la matinée. Il reste aux rebelles en ce milieu de journée, moins de 10% de la surface qu’ils possédaient encore mi-novembre.

    11/12
    L’avance des forces syriennes continue et rien ne semble l’arrêter. Les quartiers de Bab Al Maqam et Al Qasileh sont pris en début d’après-midi.

    12/12
    Toujours la même stratégie loyaliste (inspiré des Russes ?): un barrage d’artillerie écrase les positions rebelles avec parfois quelques bombardements aériens. Puis un ou deux transports de troupes blindés vient déposer les forces d’attaques au plus près des positions ennemies. Enfin des blindés, viennent en support aux troupes de premières lignes…
    Cette stratégie semble payer à Alep puisqu’en finn de journée une partie de Fordos ainsi qu’une partie de Mashaad sont conquises.

    13/12
    Au petit matin, les rebelles sont repoussés sur la rive droite de la rivière Quwayq.
    La pression s’accentue sur les derniers quartiers restants. Il ne reste plus que 3,5 km² aux rebelles dans la ville d’Alep.
    Une demande de cesser le feu humanitaire est effectuée par les rebelles auprès des loyalistes afin de permettre l'évacuation des civils et des rebelles blessés. Des bus sont préparés pour l'évacuation mais finalement, aucun bus ne part d’Alep. Les forces syriennes ont exclus de la trêve les quartiers d’Al Zahra et de Rashideen car tenu exclusivement par des troupes non modérées (Al Quaïda). Les rebelles accusent alors les forces pro- gouvernementales de ne pas tenir compte de l’accord.

    14/12
    Nombreux bombardements à l’artillerie sur les quartiers rebelles et loyalistes. Le cessez le feu semble battre fortement de l’aile.
    Attaque du Front Al Nusra dans le quartier d’Hikma school près de Rashideen 4. L’armée syrienne arrive facilement à l’annihiler. On peut se demander de l’intérêt de cette attaque dans un contexte tendu de pourparlers d’évacuation des rebelles d’Alep…
    Le groupe rebelle Ahrar Al Sham arrive néanmoins à négocier pour le lendemain l’évacuation des civils et des blessés.

    15/12
    Finalement, en milieu de matinée, les premiers blessés rebelles sont autorisés à quitter les quartiers Est d’Alep. Non sans difficultés puisque certains véhicules sont attaqués (un mort et 4 blessés).
    Les rebelles brulent les derniers papiers dans leurs postes de commandement ainsi que tout ce que pourrait récupérer les forces loyalistes après leur départ.

    Du 16 au 21/12
    L’évacuation des civils et rebelles d’Alep se fait lentement et non sans difficultés. Certaines factions pro-gouvernementales refusent de laisser sortir les rebelles des quartiers encerclés. Ils décident de conditionner l’évacuation d’Alep à celle des villes loyalistes chiites encerclées de Foua et Kefraya. Après maintes péripéties les bus verts vident peu à peu les quartiers rebelles d’Alep.

    22/12
    Le MOD syrien annonce officiellement la prise totale d’Alep.


    La suite sera peut être la bataille pour Idlib ou celle d'Al Bab ou encore Palmyre … ou une autre !
    "Pro patria et humanitate"
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  • Merci Fox pour la qualité de ton résumé comme d'habitude ! J'imagine que beaucoup de troupes vont être libérées pour d'autres fronts, mais elles surchauffent aussi donc c'est pas dit que la prochaine offensive soit pour tout de suite
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  • 2 L-39 détruits par ATGM de l'EI sur la base encerclée de Deir Ezzor.
    Étaient-ils opérationnels?
    Apparemment oui vue les pods rockets sous l'un des appareils et la fumée noire après les impacts (carburant qui brûle ?)
    "Pro patria et humanitate"
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  • foxkilo02 a écrit

    Apparemment oui vue les pods rockets sous l'un des appareils et la fumée noire après les impacts (carburant qui brûle ?)
    Impressionnant comme ils ont pu se trouver juste dans l'axe pour les tirer. Par contre, après la première explosion, j'imaginais l'appareil en moins bon état que ce qu'on le voit ensuite vers 1:05. Par contre la fumée est à nouveau très dense vers 1:10, l'incendie à pris du temps à se déclarer ou est-ce autre chose que l'appareil qui a été touché?
    " J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres."  A. Einstein       "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles."  Max Frisch
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  • Clansman a écrit

    Tu as du lire il y a quelque temps un article du Canard Enchaîné comme moi, mais 10 ans supplémentaires sont une prévision encore trop optimiste.

    Et oui nous avons les mêmes lectures :)

    C'est un peu déprimant par moment, mais toujours instructif voire passionnant. L'optimisme est une notion qui n'existe plus s'agissant de la Syrie.

    Ansierra117 a écrit

    Merci Fox pour la qualité de ton résumé comme d'habitude !

    +1 un grand merci à toi FK02
    ¤ Nicolas Sur AMN : Nico2, inscrit le 09 Jan 2006, 16:45>> N'oubliez pas de lire et de relire le Règlement du forum.>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.
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  • foxkilo02 a écrit

    2 L-39 détruits par ATGM de l'EI sur la base encerclée de Deir Ezzor.
    Étaient-ils opérationnels?
    Apparemment oui vue les pods rockets sous l'un des appareils et la fumée noire après les impacts (carburant qui brûle ?)

    Impressionnant cette perte sèche qui aurait largement été évitable. Ça dégarnit par la même occasion le soutien aérien disponible à Deir-Ez-Zor
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  • Bilan Turc de l’opération Euphrate Shield à ce jour :

    L’offensive turque a débuté le 24 aout 2016. Les forces turques accompagnent les rebelles syriens (principalement des turkmènes) dans leur lutte pour reprendre aux Kurdes et à L’Etat Islamique les régions frontalières turco-syrienne.
    Au début de l’opération, l’avancée des troupes a été rapide et a permis de gagner environ 1600 km² de territoire en 2 mois (Jusqu’à fin Octobre 2016). Par contre ces derniers mois et notamment depuis l’offensive vers le bastion de l’EI d’Al Bab, l’avancée se fait plus difficilement avec des pertes de plus en plus grandes. Fin décembre un peu moins de 2000 km² ont été repris à l’EI et à la SDF(Kurdes) correspondant à approximativement 215 localités. Pour rappel, Erdogan vise un périmètre de 5000 km² en territoire syrien pour protéger ses frontières…
    L’attaque sur les environs d’Al –Bab a nécessité une intervention plus grande de la part des turcs. Des hommes et du matériel supplémentaire, notamment des véhicules blindés et des commandos, ont été injectés en renfort dans la bataille. Ajouter à cela, l’armée turque a régulièrement supplanté les rebelles syriens en premières lignes. C’est un changement important de tactique survenue de la nécessité de reprendre le contrôle de la bataille au profit de l’EI que les rebelles syriens n’arrivaient pas à gérer. Et, forcément, les pertes ont augmenté….

    Côté pertes humaines, les chiffres d’environ 140 victimes sont régulièrement repris par les différentes sources, qu’elles soient pro-turcs, pro-kurdes ou même de l’organe de communication de l’EI, AMAQ. Voici la mienne.
    Sur ces 140 victimes, une centaine serait blessée pour environ 47 tués. La plupart des décès serait due aux attaques kamikazes mais surtout aux tirs d’ATGM sur des véhicules blindés.
    Voici un récapitulatif non exhaustif des pertes (parfois non définitives !) en matériels blindés :

    Appui turc en Irak :

    :arrow: M60T: à Bashiqah ATGM tiré par l’EI le 19.04.2016. source
    :arrow: 3 x T-155 Firtina: à Karkamis ATGM tirés par l’EI le 28.04.2016 source
    :arrow: ACV-15 : ATGM tiré par l’EI le 07.01.2016. source

    Opération « EUPHRATE SHIELD »

    Phase de préparation et guérilla sur sol turc

    :arrow: M48 (?) : Avant-poste d’Oremar ATGM tiré par le PKK le 29.05.2016 source
    :arrow: M60T: Avant-poste du mont Kendal ATGM tiré par le PKK le 11.06.2016 source
    :arrow: Otokar Cobra: Détruit par IED du PKK le 19.08.2016 source
    :arrow: BMC Kirpi MRAP: Détruit par IED du PKK le23.08.2016 source
    :arrow: Otokar Cobra: Détruit par IED du PKK le 10.10.2016 source
    :arrow: Otokar Cobra: Détruit par IED du PKK le 16.10.2016 source

    Phase 1 : de Jarabulus à Manbij du 24 aout 2016 au 26 septembre 2016

    :arrow: M60T à Jarabulus ATGM tiré par l’YPG le 27.08.2016 source
    :arrow: M60T( ?) à Manbij ATGM tiré par l’YPG le 22.11.2016 source

    Phase 2 : La bataille de Dabiq du 01 Septembre au 16 Octobre 2016

    :arrow: M60T à Al-Kulliyah ATGM tiré par l’EI le 05.09.2016 source
    :arrow: M60Tà Al Raï ATGM tiré par l’EI le 06.09.2016 source
    :arrow: M60T à Al Raï ATGM tiré par l’EI le 06.09.2016 source
    :arrow: M60T à Al Hawa ATGM tiré par l’EI le 09.09.2016 source
    :arrow: Bozna 5 à Jakka ATGM tiré par l’EI le 18.09.2016 source

    Phase 3 : : La bataille d’Al Bab du 10 décembre 2016 à aujourd’hui

    Sources principales des pertes :
    source 1
    source 2

    Détails :

    :arrow: Leopard 2A4 : ATGM tiré par l’EI le 11.12.2016 source
    :arrow: Leopard 2A4 : ATGM tiré par l’EI le 14.12.2016 source
    :arrow: Leopard 2A4 : ATGM tiré par l’EI le 14.12.2016 source
    :arrow: Leopard 2A4 : ATGM tiré par l’EI le 21.12.2016 source
    :arrow: Leopard 2A4 : capturé par l’EI le 21.12.2016 puis détruit par une frappe aérienne turque le lendemain. source
    :arrow: Leopard 2A4 : capturé par l’EI le 21.12.2016 source
    :arrow: M60T : ATGM tiré par l’EI le 17.12.2016 source
    :arrow: ACV-15 : ATGM tiré par l’EI le 21.12.2016 source
    :arrow: ACV-15 : ATGM tiré par l’EI le 23.12.2016 source
    :arrow: ACV-15 : Capturé par l’EI le 21.12.2016 source
    :arrow: BMC Kirpi MRAP: ATGM tiré par l’EI le 12.12.2016 source
    :arrow: BMC Kirpi MRAP: ATGM tiré par l’EI le 21.12.2016 source
    :arrow: Otokar Cobra: capturé par l’EI le 28.12.2016 source
    "Pro patria et humanitate"
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  • Précision importante avant de reprendre la lecture de ton article : ce sont des rebelles d'ethnie turkmène vivant à cheval sur le sol turc et syrien, pas des turkmènes de nationalité. Ce sont deux choses différentes et il ne faut pas faire la confusion. Les turcs sont depuis des années les "protecteurs" de cette ethnie.
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  • Perte d'un su—22 syrien près de la base d'Al Nerab (Alep). Apparemment un problème technique…
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  • Un appareil en moins disponible pour du support aérien dont les besoins sont énormes…

    Update : il s'agit apparemment d'un Su-22M3
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  • En attendant un prochain point de situation sur la bataille d’Al Bab (apparemment sur le point de se conclure) et de Deir Ezzor voici un récapitulatif de ce que j’appellerai « les batailles des poches » de Damas, peu abordées par les médias.

    Il existe de nombreuses poches rebelles disséminées dans l’ensemble du pays mais particulièrement autour de Damas. Ces zones rebelles gênent considérablement le ravitaillement des fronts situés aux confins du pays et font toujours craindre au régime, une attaque sur la capitale. C’est pourquoi et depuis l’intervention Russe, l’armée syrienne et ses alliés se sont peu à peu intéressés à reconquérir ces territoires. Voici un résumé de la situation pour ces principales « poches » situé dans le gouvernorat du Rif Dimashq:

    :arrow: La Ghouta Est.
    Très importante zone tenue par les insurgés aux portes de Damas. Elle est née de la première offensive rebelle sur la capitale au début de l’année 2013 et de la contre-offensive loyaliste en avril 2013. A partir de cette date les rebelles se trouvent en « état de siège » dans un espace de près de 450 km².
    En 2015, les attaques aériennes sont nombreuses sur la Ghouta et notamment sur la principale ville de Douma. Les loyalistes ont peur que les rebelles s’aventurent à nouveau dans la capitale. Ces derniers lancent d’ailleurs début septembre, une offensive au Nord Est de Damas, ce qui décida peut être les Russes à s’engager au côté du gouvernement syrien.
    Les premières frappes aériennes russes sur la Ghouta sont des attaques ciblées sur des personnalités et chefs des groupes rebelles. Le 25 décembre, le groupe Jaish al Islam est décapité par une frappe qui tue 6 de ses responsables dont le chef militaire Zahran Allouche. Une première offensive loyaliste est lancée au début du mois de mars 2016 et qui s’achève fin mai par la reprise d’environ 100 km². C’est durant cette période qu’une guerre fratricide entre groupes rebelles du Jaysh al-Islam et ceux de Faylaq al-Rahman vont faciliter la tâche des forces pro- gouvernementales.
    Une seconde offensive débutée en juillet va permettre aux forces de Bachar de reprendre encore un peu plus de terrain. Les villes reprises se succèdent : Mayd’aa, Hawsh Al Farah, Hawsh Nasri, Tel Al Sawwan. Rien ne semble plus alors arrêter les forces loyalistes. Mais le 12 septembre un cessez le feu entre en vigueur qui casse la dynamique de victoire et permet aux rebelles de fortifier leurs positions.
    Cependant la reprise des combats en octobre permet à l’armée syrienne de reprendre encore un peu de terrain et notamment de capturer la hauteur stratégique de Tell Kurdi et de s’approcher à seulement 2 km de la ville de Douma. Puis novembre et décembre voient les diverses offensives stoppées par les rebelles à l’Est de la poche. Les villes de Maydaa (Mydaani) et d’Hawsh Shalaq sont tout de même reprises malgré de lourdes pertes.
    Au début de 2017, la réduction de la poche de la Ghouta-Est est à nouveau d’actualité avec la tentative d’encerclement des villes de Hazrama et Nashabiyah.
    Le 18 janvier les faubourgs d’Hazrama sont repris aux rebelles qui fuient pour éviter l’encerclement vers l’Ouest et la ville de Hawsh Al Salihiyah.
    Début février un couloir humanitaire est créé pour que les civils puissent se rendre dans des zones sécurisées avant la reprise des combats prévue dans les prochains jours.

    :arrow: Daraya
    Poche créée dès octobre 2012 tout près de la base militaire de Mazzeh., la ville restera encerclée par l’armée syrienne pendant près de 4 ans.
    En janvier 2016, l'armée syrienne coupe la route qui relie Muadamiyat Al Sham à Daraya, seule voie de ravitaillement encore ouverte pour la ville assiégée.
    Commence alors un bombardement régulier de l’armée de l’air syrienne qui détruit près de 90% de la ville.
    En mai, les forces du régime syrien mènent un premier assaut au sud de la localité. Celui-ci est difficilement repoussé par les rebelles.
    En juin, les rebelles parviennent provisoirement à rétablir le contact avec Muadamiyat lors d'un raid. Cependant, les forces du régime contre-attaquent et progressent au sud-ouest de Daraya, capturant un demi-kilomètre de terres agricoles. L’objectif est d’affamer les assiéger tout en leur proposant de se rendre en échange d’une évacuation. Les rebelles refusent et les bombardements reprennent de plus belle.
    L'armée syrienne débute une nouvelle attaque début juillet. En 15 jours elle progresse rapidement et reprend près de la moitié ouest de Daraya. Les négociations pour une reddition rebelle reprennent alors. Le 25 août 2016, un accord est conclu entre le régime et les rebelles.
    L’évacuation débute le 26 août, près de 700 combattants rebelles sont ainsi évacués vers la province d’Idlib tandis que l’armée syrienne prend possession de la ville le 28 août.

    :arrow: Muadamiyat al-Cham
    Ville rebelle de la première heure située à quelques kilomètres de Damas et toute proche de la ville assiégée de Daraya. Muadamiyat Al-Cham a connu l’encerclement par les forces loyalistes dès la fin 2012. Au cours de la crise syrienne de longues périodes de cessez le feu ont été entrecoupées d’attaques de l’armée syrienne et de contre-attaques rebelles. Autrefois peuplée de près de 30 000 habitants, elle n’en contenait plus que 5000 en 2015.
    Après la chute de la ville voisine à la fin de l’été 2016, des négociations pour une reddition sont débutées. Le 19 octobre 2016, 620 rebelles quittent la ville pour Idlib et les forces loyalistes entre dans la ville.

    :arrow: La poche de Kiswa dont les rebelles ne contrôlent qu’une partie de la ville était très liée à celle de Daraya et celle de Muadamiyat. Elle permettait de tendre des embuscades sur la route M5 qui mène de Damas au Sud du pays. Depuis l’implication russe et la reddition de Daraya, la ville est passée sous régime de cessez le feu. Le 05 décembre 2016 près de 500 combattants déposent les armes et bénéficient du régime de réconciliation.

    :arrow: Le camp de réfugiés de Yarmouk
    Le camp de réfugiés palestiniens de Yarmouk, à 8 kilomètres au Sud du centre-ville de Damas, est aujourd’hui la poche rebelle et islamique la plus proche de la capitale.
    Elle est composée de 2 parties : Une première, tenue par l’EI depuis avril 2015, est composée de Yarmouk, Qadam et d’Al Aswad. La seconde partie appartient aux rebelles du FSA et une petite présence du Front Al Nusra. Elle se compose de Yalda, Babila, Beit Sahm et Sidi Miqdad. Cette partie est sous cessez le feu depuis novembre 2015.
    Il n’y a pas eu d’action récente des forces loyalistes dans cette zone depuis un bon moment. Seuls le PLA (Palestine Libération Army) avec Fatah Al-Intifada (paramilitaires palestiniens) et le PFLP-GC (Popular Front for the Libération of Palestine-General Command), alliés de Bachar ont tenté de percer dans le camp de Yarmouk par le Nord. A part quelques habitations reprises, il n’y a pas eu de véritables gains et l’offensive s’est très vite arrêtée. Par contre, régulièrement des heurts se produisent entre l’EI et les FSA voir Al Nusra ainsi que les Palestiniens.
    L’armée syrienne ne semble pas s’en préoccuper… pour le moment.

    :arrow: La Ghouta Ouest.
    Elle est formée principalement autour de la ville de Khan Al Sheeh et est composée de 7 autres villes/villages représentant environ 75 km². L’offensive des loyalistes sur cette zone démarre le 01 octobre 2016.
    Dès le début des opérations, l’armée syrienne s’enfonce profondément autour de la ville de Deir Khabiyeh. Le 12 octobre, la ville encerclée tombe. L’ensemble des forces pro-gouvernementales se tournent alors vers la ville de Khan Al Sheeh.
    La poche est officiellement coupée en deux le 28 octobre 2016 lors d’une offensive loyaliste. Khan Al Sheeh est dorénavant encerclée.
    Le 4 novembre, les rebelles lancent une contre-attaque qui échoue rapidement. De nombreuses pertes sont à dénombrer des 2 côtés. De leur côté l’armée syrienne récupère le village d'Al-Buwaydah.
    Le 7 novembre, c’est l’ancienne caserne de Défense Aérienne qui est capturée ainsi que la route Dayrkhabiyah – Darushah. S’ensuit alors un bombardement intensif des positions rebelles restantes par l’armée et l’aviation syrienne.
    Une nouvelle contre-attaque rebelle à Khan al-Shih est repoussée le 16 novembre. Le 19 novembre, l'armée a fait de nouvelles avancées avec la capture du district de Qusur dans l'est de Khan al-Sheeh. C’est la fin de la résistance rebelle dans cette poche.
    Le 27 novembre, les rebelles remettent leurs armes et 1450 combattants partent pour Idlib le lendemain.
    Le 29 novembre, des militants de Zakiyah ont également donné le contrôle de la ville au gouvernement syrien et sont également dirigés vers Idlib. Les 3 villages insurgés voisins acceptent finalement de se retirer de Ghouta Ouest.
    Cette reddition est une importante victoire pour les forces pro-gouvernementales car elle permet d’une part de sécuriser un peu plus la capitale Damas, mais également de libérer des troupes pour des fronts plus importants, comme plus au Sud-ouest près de Quneitra et du Golan.
    L’évacuation des rebelles se termine le 01 décembre.
    A noter que les villes de Beit Saber, Beit Tema et Kafr Hawar ne se rendent que le 24/12/2016. La poche de résistance rebelle de la Ghouta Ouest est définitivement éliminée.

    :arrow: Kanaker
    La poche de Kanaker contenant environ 14 000 personnes au Sud de Khan Al Sheeh est très liée au devenir de cette dernière.
    C’est pourquoi, lorsque Khan al Sheeh capitule, un comité est créé pour négocier la reddition de l’enclave avec l’armée syrienne. Depuis lors sous régime de cessez le feu, les rebelles (environ 1400) rendent les armes le12/12/2016.

    :arrow: Beit Jinn
    La poche de Beit Jinn d’environ 16 000 âmes au Sud-Ouest de Damas a une superficie globale de 60 km². Proche de la frontière du Liban, elle est idéalement placée pour effectuer des ravitaillements par la frontière et harceler la ville loyaliste d’Hader coincée entre cette poche et les territoires rebelles de Quneitra.
    A l’heure actuelle, l’armée syrienne n’a engagée aucune action envers cette zone rebelle mais cela pourrait vite changer après la reddition de Khan Al Sheeh et celle considérée comme imminente de Kanaker.
    En effet et dès que la menace de la Ghouta Est sera réglée, il semblerait (rumeurs) qu’une prochaine grande offensive débuterait pour reprendre le district de Quneitra aux rebelles et à l’EI.

    :arrow: Qalamoun Sud-Ouest (Serghaya)
    Située près de la frontière libanaise, au Nord-Ouest de Damas la poche de Serghaya est une zone montagneuse peu peuplée avec comme ville principale Serghaya (7000 habitants environ). La région a connu les mêmes périodes de batailles que les poches voisinent de Zabadani, Maraya et du Qalamoun Nord-Ouest (lire plus bas) car en 2014, ces dernières étaient toutes réunies en un espace rebelle unifié.
    Mais l’offensive combinée du Hezbollah et des forces loyalistes sur le Qalamoun a fait exploser cet espace en multiples poches. Celle de Serghaya ne doit encore son existence qu’à la trêve instaurée par le gouvernement avec les rebelles en échange de la non-agression des villes loyalistes assiégées de Fua et Kafraya

    :arrow: Zabadani
    Dès le début de la crise syrienne, la ville de Zabadani fait parler d’elle. De nombreuses manifestations durement réprimées par le pouvoir en place débouchent sur les premiers combats entre armée syrienne et armée syrienne libre. Devant le nombre de pertes et surtout de défections, l'armée syrienne se retire de Zabadani le 20 janvier 2012. Il s'agit de la première ville syrienne à tomber entièrement aux mains de la rébellion.
    Mais le 4 février, l'armée syrienne lance une vaste offensive qui aboutit à sa reprise mi-février.
    En août 2013, les combattants locaux reprennent environ 70% de la ville lors d’une attaque surprise. Seuls quelques points de contrôle isolés de l'armée syrienne subsistent aux faubourgs de la ville. Le 28 février 2014, une trêve est conclue entre le gouvernement et les forces rebelles. Mais le 3 juillet 2015, le Hezbollah et l’armée syrienne débute une nouvelle offensive. Malgré de lourdes pertes, les forces pro-gouvernementales avancent inexorablement en direction du centre-ville.
    Cependant un nouvel accord négocié avec l’ONU est signé en septembre 2015. Les rebelles conservent la ville grâce notamment à un accord de non-agression avec le gouvernement syrien. En échange de ne pas attaquer les villes encerclées loyalistes de Foua et Kafraya, 3 villes rebelles resterons sous régime de cessez le feu.
    Malheureusement, depuis la chute d’Alep fin 2016, les 2 villes de Foua et Kafraya sont régulièrement soumises à des bombardements d’artillerie ce qui risquent, à courts termes, de mettre à mal le pacte de non-agression concernant les villes de Zabadani, Madaya et Serghaya.

    :arrow: Madaya
    Situé à 4 km au sud de Zabadani, la ville subit a peu près le même sort que cette dernière.
    Assiégée depuis juillet 2015 par les forces pro-gouvernementales, la ville souffre d’une famine sans précédent lors de l’hiver 2015-2016. Près de 40 000 civils sont ainsi isolés dont beaucoup sont des réfugiés de Zabadani. Les rebelles majoritaires d’Ahrar Al Sham conserveront cependant la ville grâce notamment au fameux accord de non-agression avec le gouvernement syrien en échange de ne pas attaquer Foua et Kafraya, les dernières positions loyalistes dans le gouvernorat d'Idlib.

    :arrow: Qalamoun Nord-Ouest
    Petite zone montagneuse à la frontière libano-syrienne et liée à la ville libanaise d’Arsal. Cette dernière a été submergée par le flot de réfugiés syrien en 2012 et 2013 dont beaucoup se sont ensuite enrôlés dans les diverses factions d’opposants au régime de Bachar Al Assad, principalement celle du Front Al Nosra. Fin 2013, le Hezbollah avec le support de l’armée syrienne entame une vaste offensive dans le secteur. Plus de 5000 hommes vont attaquer les positions rebelles le long de l’autoroute Damas-Homs. Malgré la supériorité des forces loyalistes, ces derniers avanceront lentement avec des pertes importantes. La première ville à tomber est celle de Qarah fin 2013. En mars 2014, une nouvelle poussée loyaliste permet de récupérer la ville de Yabroud pour finalement reprendre la quasi-totalité de la région du Qalamoun fin mai 2014.
    Un an plus tard, le Hezbollah décide de reprendre l’offensive car les djihadistes multiplient les incursions dans le Qalamoun syrien vers la région de Rass el-Maarra afin d’établir une base forte et pérenne.
    Fin juin et après de nombreuses pertes de chaque côté, le Hezbollah repousse les combattants du Front islamique et du Front al-Nosra sur la frontière libanaise. Sur le territoire syrien ils continuent toutefois à tenir la zone montagneuse de Jaroud Qarah grâce à leur forte implantation sur le versant libanais.


    :arrow: Qudsaya
    La ville est située sur le versant occidental du mont Qasioun, à 7 km à l'ouest de Damas. La ville a été prise par les rebelles dès la fin 2012 puis, encerclée par les forces gouvernementales. Une trêve mettant fin au blocus a été promulguée en novembre 2013, mais en juillet 2015, le gouvernement a à nouveau mis la ville en état de siège. Un nouvel accord est conclu en novembre 2015 pour que les rebelles soient transférés vers la province d'Idlib. Il faudra près d’un an avant que l’accord soit finalement officialisé. Le 12 octobre 2016, les combattants des groupes rebelles acceptent de rejoindre leurs camarades dans le gouvernorat d’Idlib. Le gouvernement syrien récupère ainsi la ville de Qudsaya ainsi que celle attenante d'Al-Hamah le 12/10/2016.

    :arrow: Wadi Barada
    Près de 60 000 personnes vivent dans onze villages de la vallée de Wadi Barada. Cette poche rebelle créée en 2012 est située à moins de 20 km au nord-ouest de la capitale syrienne.
    Peu d’action militaire sur cette zone pendant toute la période du conflit syrien mais, depuis la conquête d’Alep, les troupes loyalistes s’intéressent de plus près à cette zone. Et pour cause ! C’est là que se situe la station de pompage permettant d’approvisionner en eau près de 65% des habitants de Damas.
    Le 23 décembre, l’armée syrienne débute son offensive par d’intenses bombardements aériens et d’artillerie sur Souq al-Wadi Barada, à Aïn al-Fijah et à Al-Hosseyniya. Une attaque éclaire teste les défenses rebelles près de Baseema.
    Plusieurs km² ont ainsi été repris en moins d’une semaine mais l’objectif est avant tout de pousser les rebelles à revenir à la table des négociations afin qu’ils se rendent sans combat.
    Après plusieurs escarmouches sans résultats probants, l’armée syrienne décide de prendre les hauteurs encadrant la vallée où se situent les principales villes rebelles. Ce mouvement est complètement terminé le 08/01/2017. Mais cela n’arrête pas les rebelles qui refusent de se rendre. Le 11 janvier 2017, l’armée syrienne attaque Baseema qui capitule le lendemain. Le 15 janvier c’est au tour d’Ayn Al Kadra qui est reprise par les forces loyalistes et dès le lendemain une attaque est lancée sur Ayn Al Fijah. Le 19, les montagnes entourant Efreh sont capturées. Les forces loyalistes reprennent ainsi près du quart de la superficie de la poche.
    Finalement le 26, les rebelles acceptent de se rendre. Près de 1200 rebelles partent vers le gouvernorat d’Idlib et la poche est définitivement sous contrôle gouvernemental le 29 janvier.

    :arrow: Al-Tall
    Une poche rebelle qui s’est formée en 2012 avec l’insurrection d’une partie de la ville contre le régime de Bachar Al Assad. Environ 60 000 habitants peuplaient la ville avant la guerre civile syrienne. La prise de bâtiments de la police et de l’armée a donné aux combattants rebelles un armement suffisamment important pour repousser les attaques des forces loyalistes venus récupérer son contrôle. Mais, l’attaque rebelle de Damas n’ayant jamais eu lieu, la ville s’est vite retrouvée isolée et en situation de siège.
    Depuis aout 2015, les forces pro-gouvernementales ont tenté d’empêcher tout ravitaillement de la ville incluant même les convois humanitaire de l’ONU et du Croissant Rouge.
    En mars 2016, le bureau de réconciliation russe apporte plus de 4 tonnes d’aide humanitaire à la ville en échange d’un cessez le feu avec l’armée syrienne.
    Cependant fin novembre 2016, dans la cadre de la sécurisation de Damas, l’armée syrienne débute une offensive en attaquant le côté Ouest de la ville. Elle entre dans les faubourgs puis s’arrête pour négocier la reddition des rebelles.
    La population s’invite dans les négociations en manifestant son désir d’un règlement pacifique de la situation.
    Début décembre, les différentes parties sont proches d’un accord. Les rebelles peuvent partir avec leur famille dans un lieu choisit par eux même et avec leur armement léger. La ville sera administrée par un conseil de sécurité local et les forces de l’armée syrienne n’auront pas le droit d’entrer dans l’agglomération à l’image de la ville rebelle de Qudsaya qui a obtenu le même deal à la mi-octobre.
    Le 02 décembre, l’évacuation des combattants rebelles commence.

    :arrow: Quaboun
    Ville située à 6 km des faubourgs Nord-Est de Damas. Elle est contrôlée par les rebelles depuis 2012 mais peu de combats sont à déplorer car depuis 2014 la ville est sous régime de cessez le feu. Seul combat récent, l’armée syrienne libre a lancé une offensive en avril 2015 contre l’Etat Islamique. En 3 jours elle a éradiqué la présence des islamistes des villes de Quaboun ainsi que des villes limitrophes de Barzeh et Tishrin.

    :arrow: Qalamoun Est (Dumayr et Nasriyah)
    Depuis l’offensive loyaliste de 2013 dans le Rif Dimashq, la poche rebelle du Qalamoun Est a perdu tout contact avec les poches voisines de la Ghouta Est et celle de Sab’Abar. Cet isolement est amplifié en 2015 par la percée de l’EI à Sab‘Abar qui déloge totalement les rebelles de la région.
    Les rebelles du Qalamoun Est vont dorénavant avoir à combattre à la fois l’EI et les forces loyalistes.
    Au début avril 2016 une offensive de l’Etat Islamique sur la base Aérienne de Dumayr se solde par un échec. Quelques positions sont tout de même abandonnées par les loyalistes. Mais mi-avril, les forces gouvernementales contre attaquent et reprennent le terrain perdu. Un accord tacite est passé entre loyalistes et les rebelles de la région pour contenir l’EI. Cela se traduit par une coopération discrète lors de la nouvelle attaque de l’EI entre septembre et Octobre 2016. Ces derniers n’obtiennent finalement que des gains limités malgré de lourdes pertes.
    Des escarmouches sous forment de duels d’artillerie ont cependant repris entre forces gouvernementales et rebelles, principalement en soutien aux rebelles de Wadi Barada attaqués par les forces de Bachar.

    Pour résumé :

    En conflit :
    • Beit Jinn (pas de combat)
    • Yarmouk Camp (escarmouches)
    • Qalamoun Nord-Ouest (peu de combat)
    • Qalamoun Est (peu de combats)
    • Ghouta Est (combats importants)


    Sous accord de cessez le feu :
    • Madaya
    • Zabadani
    • Quaboun
    • Qalamoun Sud-Ouest (Serghaya)

    Capitulation :
    • Ghouta Ouest: Khan Al Sheeh capitulation le 27/11/2016, Zakiyah capitulation le 29/11/2016
    • Daraya: capitulation le 25/08/2016
    • Muadamiyat: capitulation le 19/10/2016
    • Al Tall: capitulation le 03/12/2016
    • Qudsaya: capitulation le 12/10/2016
    • Kanaker: capitulation le12/12/2016
    • Kiswah: capitulation le 06 /12/2016
    • Wadi Barada capitulation le 29/01/2017


    Les principales sources utilisées pour ce résumé:

    Wikipédia
    reddit.com "Syria civil war"
    edmaps
    archicivilians.wordpress.com
    agathocledesyracuse.com
    syriahr
    aranews.net
    almasdarnews.com
    Youtube
    Twitter
    "Pro patria et humanitate"
      Lien   Revenir ici   Citer modifié par foxkilo02 le 10 février 2017 16:28
  • Comme à chaque fois, superbe résumé très riche en infos, merci =) !

    Petite remarque: tu as oublié de compléter le nom du représentant de l'armée syrienne dans la partie de ton texte qui traite de la poche de la Ghouta ouest.

    foxkilo02 a écrit

    Dès le début des opérations, l’armée syrienne représentée par XXX s’enfonce profondément autour de la ville de Deir Khabiyeh.
    "En temps de paix, le kamikaze n'a plus de raison de sauter sur quoi que ce soit d'inflammable. Il s'étiole. Le suicide était le seul but de son existence : maintenant qu'il n'a plus de raison de mourir, il n'a plus de raison de vivre.Heureusement, il est possible d'aider le kamikaze à en finir en déclenchant en lui cette irrépressible envie d'exploser sur l'ennemi qui lui valut naguère son immense prestige auprès des gonzesses. Comment? C'est simple : il suffit d'imiter le cri du porte-avions. Regardez bien. Pout, pout, pout, ….Kamikaze : Banzaï !Etonnant, non?"Desproges
      Lien   Revenir ici   Citer