Les drones : un usage en plein essor.

  • un drone percute un croiseur lance-missiles US

    2 blessés sur l'USS Chancellorsville (CG-62) classe Ticonderoga, qui a du rentrer au port pour évaluer les dégats.
    Le drone est probablement un BQM-74E utilisé comme cible.
    Mieux vaut poser une question et avoir l' air idiot 5 minutes que de se taire et de le rester.Le meilleur bretteur au monde ne craint point son dauphin, il craint le pire bretteur au monde, parce ce qu' il est incapable de deviner ce que cet imbécile va faire.
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  • Cinétic a écrit

    un drone percute un croiseur lance-missiles US

    2 blessés sur l'USS Chancellorsville (CG-62) classe Ticonderoga, qui a du rentrer au port pour évaluer les dégats.
    Le drone est probablement un BQM-74E utilisé comme cible.
    Le système de défense anti-missile n'a pas fonctionné correctement? :bonnet:
    " J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres."  A. Einstein       "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles."  Max Frisch
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  • Jericho a écrit

    Cinétic a écrit

    un drone percute un croiseur lance-missiles US

    2 blessés sur l'USS Chancellorsville (CG-62) classe Ticonderoga, qui a du rentrer au port pour évaluer les dégats.
    Le drone est probablement un BQM-74E utilisé comme cible.
    Le système de défense anti-missile n'a pas fonctionné correctement? :bonnet:


    USS Stark, bis répétita. :D
    On peut défier le ciel, mais il ne faut pas se moquer de lui.J-M Saget
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  • Des drones italiens au-dessus du Kivu: une première pour les Casques bleus
    Information du site Lignes de défense
    "Les Nations unies ont lancé officiellement ce mardi dans l'Est de la République démocratique du Congo, le premier drone jamais utilisé par une mission de l'Onu (photo Onu).
    L'appareil (un drone Falco, de la marque italienne Selex ES), a décollé à midi (10h GMT) de l'aéroport de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu, à l'occasion d'une présentation à la presse en présence du chef des opérations de maintien de la paix de l'Onu, Hervé Ladsous, et de plusieurs diplomates (photo AFP ci-dessous).
    La Mission de l'Onu pour la stabilisation de la RDC (Monusco) dispose pour l'heure de deux drones de ce type. Ces engins, non armés, et voués exclusivement à la reconnaissance, doivent permettre aux Casques bleus de surveiller la province du Nord-Kivu, où sévissent des dizaines de groupes armés que la Monusco a pour mandat de "neutraliser". Ils doivent aussi assurer un contrôle de la frontière entre la RDC et les deux pays limitrophe du Nord-Kivu, l'Ouganda et le Rwanda, afin de dissuader ces deux pays d'apporter un soutien à certaines milices congolaises."
    http://lignesdedefense.blogs.ouest-france.fr/archive/2013/12/03/des-drones-italiens-au-dessus-du-kivu-la-monusco-10781.html
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  • A quand des Predators ? :hehe:

    Merci d'avoir déniché cette info.

    J'ai fusionné les sujets par contre, afin d'éviter la dispersion.
    ¤ Nicolas Sur AMN : Nico2, inscrit le 09 Jan 2006, 16:45>> N'oubliez pas de lire et de relire le Règlement du forum.>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.
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  • Politiquement, il y a bon nombre d'avantages à utiliser des drones (ce n'est pas Barack Obama qui dira le contraire). 8-)

    Humainement, nous avons déjà largement discuté de la question des dommages collatéraux.

    Cependant, un phénomène encore largement passé sous silence est le burn-out dont peuvent être victimes les pilotes de ces engins…

    Le « burn-out » des pilotes de drone de l’armée américaine

    La guerre des drones, privilégiée par le président des Etats-Unis, Barack Obama, pour éviter le déploiement au sol de troupes américaines dans la lutte contre des organisations terroristes, a-t-elle atteint ses limites ? Paradoxale en apparence au lendemain de l’élimination d’un haut responsable yéménite d’Al-Qaida pour la péninsule Arabique, Nasser Al-Wahishi, cette interrogation est étayée par la publication d’un article du New York Times, mercredi 17 juin, confirmant une information du site Defense One, le 18 mai, selon laquelle l’armée de l’air américaine aurait commencé à réduire le nombre quotidien de sorties de ces aéronefs sans personne à bord.

    Ce nombre serait passé progressivement de 65 à 60 en raison d’un « burn-out » des pilotes de drones, sous l’effet de l’augmentation constante des demandes et de la baisse continue des effectifs.

    Le responsable de la base de Creech, dans le Nevada, où sont conduites les missions à distance, le colonel James Cluff, avait expliqué en mai que cette réduction visait à maintenir le groupe constitué par ces pilotes « en bon état ». Le nombre de missions (« Combat Air Patrol ») a quasiment doublé entre 2008 et 2014. Selon les chiffres donnés par le quotidien new-yorkais, les Predator et Reaper ont effectué 3 300 sorties et tiré 875 missiles depuis le mois d’août. (…)
    ¤ Nicolas Sur AMN : Nico2, inscrit le 09 Jan 2006, 16:45>> N'oubliez pas de lire et de relire le Règlement du forum.>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.
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  • Les dommages collatéraux sont-ils "meilleurs" lors d'une frappe d'artillerie tirée à 40km? Je ne pense vraiment pas
    Un raid de Navy SEAL's est-il meilleur ? Non plus si on en croit un récent article du NY Times sur le DEVGRU
    Les frappes aériennes pilotées ? Quelle différence ?

    On peut citer des milliers d'exemples de dommages collatéraux n'étant pas le fait de drones. Au contraire pour moi les drones sont le meilleur moyen à l'heure actuelle qu'on ait trouvé pour les réduire, du fait de leur capacité à survoler longtemps les zones ciblées et pouvoir ainsi attendre le tout dernier moment pour frapper. S'il y a beaucoup de pertes collatérales c'est parce que les américains ne s'embarrassent pas de ça et ensuite parce qu'elles sont aussi proportionnelles aux nombres de frappes menées.
      Lien   Revenir ici   Citer modifié par WNBYWO7sIFVgwcg5XJ le 1 juillet 2015 22:08
  • Ça lève quand même plein de problèmes moraux fondamentaux, qui sont à mon avis très importants.
    Est-on encore dans la guerre, ou est-ce de l'assassinat ? Comment passe-t-on de l'état de paix à l'état de guerre (qui doit être bien défini, vu les actions qu'il permet) ?

    Ne pas savoir répondre à ce genre de questions (comme c'est le cas actuellement) mène droit aux campagnes d'assassinats à travers le monde, pour des motifs à la légitimité variée.
    L'absence totale de risque mène forcément aux excès, à mon avis.
    Et tous ces points d'exclamation, vous avez remarqué ? Cinq ! C'est la marque d'un aliéné qui porte son slip sur la tête. L'opéra fait cet effet à certains.Terry Pratchett
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  • J'évoquais strictement de l'emploi des drones en temps de guerre. Effectivement cette question peut être posée en temps de paix mais en cas de guerre je ne vois absolument pas le problème de se servir d'un drone. Il s'agit simplement d'une nouvelle évolution technologique de l'arme de jet. En Afghanistan les forces spéciales américaines ont menés des milliers d'opérations de décapitation pendant 15 ans avec des excès et problablement beaucoup de pertes civiles.
    Pour moi le problème n'est pas l'outil, le problème est la manière dont on l'emploie. La France mène également des campagnes d'élimination de chefs terroristes…mais sans utiliser de drones dans des frappes. On le faisait également pendant la guerre d'Algérie et sans tenir compte des frontières.
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  • Cependant, un phénomène encore largement passé sous silence est le burn-out dont peuvent être victimes les pilotes de ces engins…

    Le « burn-out » des pilotes de drone de l’armée américaine

    il y a un film qui parle plus ou moins de ça:good kill
    les pilotes de chasse font du bruit.les pilotes de bombardiers font l'histoire.ex-AMN 3700 messages 1 janvier 2006
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  • Yep, j'en avais d'ailleurs parlé ICI.

    Tu as raison de dire "plus ou moins", car le film vise davantage la question de la moralité de l'utilisation des drones tueurs que du burn-out de pilotes, même si cela est également abordé indirectement (conséquence du dilemme de conscience).
    ¤ Nicolas Sur AMN : Nico2, inscrit le 09 Jan 2006, 16:45>> N'oubliez pas de lire et de relire le Règlement du forum.>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.
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  • Le 19 février dernier, un A320 d'Air France assurant la liaison entre Barcelone et Paris Charles de Gaulle a évité de justesse une collision avec un drone durant sa phase d'atterrissage. Le copilote a aperçu l'engin alors que l'avion se trouvait à une altitude de 5500 pieds (~1600m d'altitude), l'équipage a alors désactivé le pilote automatique pour éviter la collision avec le drone qui serait passé, selon le commandant de bord, à "environ cinq mètres en dessous de l'aile gauche de l'avion". Le pilote automatique a ensuite été réenclenché et l'Airbus a pu reprendre son approche et atterrir. Une enquête est en cours.
    " J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres."  A. Einstein       "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles."  Max Frisch
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  • ça craint, toutes ces histoires de drônes non identifiables, même si pas mal intentionnés, ça craint bien. :S
    moi je suis la fougère et lui l'oiseau de fer
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  • Jericho a écrit

    Le 19 février dernier, un A320 d'Air France assurant la liaison entre Barcelone et Paris Charles de Gaulle a évité de justesse une collision avec un drone durant sa phase d'atterrissage. Le copilote a aperçu l'engin alors que l'avion se trouvait à une altitude de 5500 pieds (~1600m d'altitude), l'équipage a alors désactivé le pilote automatique pour éviter la collision avec le drone qui serait passé, selon le commandant de bord, à "environ cinq mètres en dessous de l'aile gauche de l'avion". Le pilote automatique a ensuite été réenclenché et l'Airbus a pu reprendre son approche et atterrir. Une enquête est en cours.

    C'est le genre de scénario que je redoute depuis un bon moment, et cela ne me rassure pas du tout. :?
    ¤ Nicolas Sur AMN : Nico2, inscrit le 09 Jan 2006, 16:45>> N'oubliez pas de lire et de relire le Règlement du forum.>> N'oubliez pas de consulter les index des sujets avant de poster les vôtres.
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  • Cette fois, c'est un Airbus A380 qui est passé à une soixantaine de mètres d'un drone au dessus de Los Angeles alors qu'il était en phase d'atterrissage.

    Les incidents entre des drones et des avions sont devenus de plus en plus fréquents aux USA: la FAA en a recensé 238 en 2014 contre 650 entre janvier et août 2015! :shock: C'est assez incroyable qu'il n'y ait pas encore eu d'accident grave.
    " J’ignore la nature des armes que l’on utilisera pour la troisième guerre mondiale. Mais pour la quatrième, on se battra à coup de pierres."  A. Einstein       "Pire que le bruit des bottes, le silence des pantoufles."  Max Frisch
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