Lecture

  • En tout cas je ne peux que vous recommander de lire Air Fan de ce mois-ci (et les autres aussi :lol: ), l'article de FF y est très bien !

    On découvre une petite force aérienne très méconnue, comme tant d'autres d'ailleurs, d'où l'intérêt de ce genre d'articles. :geek:
    NIKOVIEW Galerie Photos sur l'aviation…. et le reste aussi ! ^^
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  • Merci beaucoup pour ces compliments Niko. 8)
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  • Scandaleux !

    Cet après-midi, je vais chercher le magazine de FF au Relay au dessus du RER D à Gare de Lyon. Je vois des magazines aéronautiques derrière la caissière, je demande si ils ont Air Fan.

    Regard interloqué. Air quoi ?

    Elle regarde derrière elle, y'a tout, Air et Couscous, mon Fokker mon ami, Rafale parce que je le vaux bien… mais pas Air Fan.



    BOUHOUHOUHOUHOUH ! :shock:
    Ah que je destroye tout ! Ou pas. :pSur AMN : Ciders, commandeur suprême, 10872 messages, inscrit le 02 septembre 2006, à 22 h 18
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  • Cidou le malchanceux !? :lol:
    Relay c'est plus ce que c'était !! :mrgreen:
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  • Ca craint, y'a plus de magazines sur la méonopause que sur l'aviation. :lol:
    Ah que je destroye tout ! Ou pas. :pSur AMN : Ciders, commandeur suprême, 10872 messages, inscrit le 02 septembre 2006, à 22 h 18
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  • Ah Ciders, le vieillissement de la population fait des ravages…. :lol:

    C'est dingue ça, ma grand mère a du le commander parce qu'à Paris ils avaient pas encore et en Bretagne (dans le Cap Sizun, au fin fond du Finistère) il était pas encore arrivé.

    Ironiquement, c'est le prochain ministre de la Dfénse Albanais qui le recevra sur son bureau, l'actuel ayant démissionné…

    Enfin je suis heureux car l'attaché défense de l'Ambassade d'Albanie a trouvé l'article excellent. Et c'est ce que je voulais, un article qui plaise à tout le monde et notamment aux principaux interessés, les Albanais. 8)

    Et a tous ceux qui lirons Air FAN, lisez l'article sur les Mirage en Afrique de Yves Debay, c'est une merveille ! 8)
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  • Bon, je savais pas trop ou poser la question…
    Et puis vu que celà fait référence à une biographie…donc, je trouve le coin approprié…

    Enfin bref aux faits!

    En cherchant sur la toile, je suis tombé sur un site ou il était question de Rudel, Hans de son prénom, plus particulièrement connu pour ces faits d'armes contre les blindés Soviétiques, il en aurait détruit dans les 500 unités.

    Sur ce site donc, certains annoncent que celà serait pure propagande et, que celui qui devint après guerre le spécialiste "es-tankiller", n'aurait pas détruit un seul blindé.

    Le problème, c'est que du côté des archives soviétiques, on ne retrouve quasiment aucune trace
    des 500 et quelques chars qu'il aurait détruit
    Rudel a visé et peut-être même touché 522 chars. D'ici-là a les avoir détruits, il y a une sacrée marge…
    citez moi un seul soldat russe ayant entendu parler de Rudel pendant la guerre, ou 1 T-34 détruit par les Stuka

    Perso, j'en étais resté à une interview du bonhomme par D. Costelle et à des articles sur lui dans les historiques sur le Ju-87…j'avoue etre assez perplexe.

    Rumeur?
    légende?
    histoire de la WWII ?

    Votre avis?
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  • Pure rumeur. Si on devait croire les archives soviétiques, ils ont détruit plus d'avions de la Luftwaffe que l'Allemagne n'en a jamais produit.
    Ah que je destroye tout ! Ou pas. :pSur AMN : Ciders, commandeur suprême, 10872 messages, inscrit le 02 septembre 2006, à 22 h 18
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  • Bizarre… Propagande ou pas, les Allemands n'avaient pas pour habitude de truquer les chiffres, ils étaient bien trop rigoureux pour cela. Je fais plus confiance aux archives allemandes qu'aux archives russes, pour sûr. :geek:
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  • Clansman a écrit

    Bizarre… Propagande ou pas, les Allemands n'avaient pas pour habitude de truquer les chiffres, ils étaient bien trop rigoureux pour cela. Je fais plus confiance aux archives allemandes qu'aux archives russes, pour sûr. :geek:

    C'est bien ce que je pense aussi, c'est pour celà que de telles affirmations me laisse pantois.
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  • Rudel n'a pas perdu son pied dans un champ de courses que je sache. De plus, on ne donnait pas les médailles à n'importe qui. Hors Rudel est un de ceux qui ont été le plus haut : il arborait la plus haute Croix de Fer qui soit ( si on excepte celle de Goering ).
    Ah que je destroye tout ! Ou pas. :pSur AMN : Ciders, commandeur suprême, 10872 messages, inscrit le 02 septembre 2006, à 22 h 18
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  • Ciders a écrit

    Rudel n'a pas perdu son pied dans un champ de courses que je sache. De plus, on ne donnait pas les médailles à n'importe qui. Hors Rudel est un de ceux qui ont été le plus haut : il arborait la plus haute Croix de Fer qui soit ( si on excepte celle de Goering ).

    La aussi le Cosaque, je partage ton avis…du reste c'est pas les deux jambes que Rudel avait d'emputées ?

    En fait,mon interrogation porte surtout sur:
    Quelqu'un aurait-il connaissance d'un ouvrage/rapport/autres essayant d'apporter ne serait-ce que l'once d'une preuve sur de telles affirmations?
    Meme si je me doute déjà de la réponse …
    Car comme toute légende - car il faut bien reconnaitre que le bonhomme fait partie des légendes aéronautiques- , elle a ses détracteurs
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  • Non, ça c'est Douglas Bader, qui abattait les Bf109 avec deux prothèses à la place des jambes. Un sacré bonhomme. Quand les Allemands l'ont fait prisonnier, ils ont autorisé la RAF à lui larguer de nouvelles prothèses, les anciennes s'étant déteriorées à l'atterrissage. Il a passé le reste de la guerre à tenter de s'évader.

    Rudel a perdu un pied vers la fin du conflit. Il a pris un obus, son mitrailleur lui a fait un garot mais ça n'a pas suffi. Il a été interdit de vol ensuite, mais il a continué de voler jusqu'à la fin.
    Ah que je destroye tout ! Ou pas. :pSur AMN : Ciders, commandeur suprême, 10872 messages, inscrit le 02 septembre 2006, à 22 h 18
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  • Exact, exact…

    Merci de ce petit rappel le Cosaque
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  • Tient, j'ai retrouvé ça sur lui.

    Stuka contre char Staline

    Hans Ulrich Rudel fut l'un des plus vaillant pilotes allemands et le plus fameux parmi les pilotes de Stuka. Il coula le cuirassé "Marat" en 1941 et détruisit plus de 500 chars russes aux commandes de son Ju 87G Stuka. Il relate ici l'engagement qu'il eut, dans les derniers mois de la guerre, contre un char Staline de 60 tonnes. Si sa détermination eut raison du char, la D.C.A. ennemie lui fit toutefois payer le tribut le plus lourd de sa carrière de pilote d'assaut. Ce récit est extrait du livre "Pilote de Stuka", par H.U. Rudel, Edition Buchet-Chastel, Paris, 1951

    Je descends encore plus bas et je distingue des chars, excellemment camouflés, dans un repli de terrain, au bord du fleuve, à la lisière nord du village de Lebus; il y en a douze à quinze. J'entends un bruit dans l'une de mes ailes, un petit projectile de D.C.A. a touché mon appareil. Je continue à voler très bas. Des éclairs d'artillerie jaillissent de tous les coins, j'estime $ six ou huit le nombre de batteries installées pour protéger cette opération de franchissement du fleuve. Les artilleurs paraissent posséder une grande habitude du tir contre les Stuka.Ils ne lancent pas d'obus traceurs, on ne voit pas de rangées de perles ardentes arriver sur soi, seul le craquement des projectiles qui font mouche vous avertit de leur présence. Ils ne tirent pas non plus quand on vole plus haut, de sorte que nos bombardiers ne peuvent pas les attaquer. On ne voit partir les coups que lorsque l'on est très près de l'objectif, et on dirait le clignotement rapide d'une lampe de poche, Je me demande ce qu'il convient de faire, inutile d'essayer de m'approcher à l'abri de quelque couvert, la rive basse du fleuve n'offre aucune possibilité à cet égard. Il n'y a pas d'arbres élevés ni des hautes constructions. Mes réflexions me démontrent que mon expérience et ma tactique ne servent plus à grand-chose, qu'il faut agir contre toutes les règles fondamentales que j'ai suivies jusque-là. Je ne peux plus me fier qu'à la chance - je serais mort depuis longtemps si j'avais toujours agi ainsi. Il n'y a plus de troupes allemandes et nous ne sommes qu'à 80 kilomètres de la capitale, c'est bien peu pour des blindés ! Il n'y a donc pas de temps à perdre en réflexion. Cette fois, il me faut compter uniquement sur la veine. J'attaque. Les autres avions sont montés en partie par des équipages neufs, ils devront donc demeurer à plus haute altitude, car la D.C.A. est trop nourries pour leur laisser quelque espoir de succès et les pertes risquent d'être trop grandes. Quand je piquerais, ils tireront au canon sur les batteries dont ils apercevront alors les départs de coups, ce qui empêchera peut-être Ivan de bien viser. Il y a plusieurs chars Staline, les autres sont des T-34. J'en met quatre en feu, mais mes munitions sont épuisées et je fais demi-tour. Je signale les observations que j'ai faites et souligne que j'ai attaqué uniquement parce que nous sommes à 80 kilomètres de Berlin. Nous allons nous tenir plus à l'est pour attendre une occasion favorable, tout au moins que les blindés sortent de la protection que leur offre la D.C.A. de la tête de pont. après deux sorties, je change d'appareils parce qu'ils ont été endommagés par les coups reçus. J'en effectue une quatrième et incendie douze chars en tout. J'exécute plusieurs passes au-dessus d'un char Staline qui émet de la fumée mais ne veut pas se décider à flamber.
    Chaque fois, je monte à 800 mètres, altitude où la D.C.A. ne me poursuit pas. Puis je pique droit vers le sol en exécutant d'amples mouvements de défense, particulièrement autour de l'axe transversal. Dès que j'approche du char, je tiens la ligne droite pour mieux tirer. Aussitôt après, je reprend mes mouvements défensifs et fonce par-dessus le char jusqu'en un point - en dehors de la portée de la D.C.A. - où je peux recommencer à prendre de la hauteur. A la vérité, je devrais voler en ligne droite pendant un temps beaucoup plus long, mais ce serait commettre un véritable suicide. Je n'ai besoin d'arrêter mon avion pendant une fraction de seconde pour atteindre le char dans sa partie vulnérable, mais je peux le faire que grâce à ma longue expérience et à ma sûreté de somnambule. Parmi mes camardes, aucun ne pourrait naturellement exécuter de telles attaques, justement parce qu'ils n'ont pas l'expérience suffisantt.
    Le sang bat furieusement à mes tempes, je joue à cache-cache avec le sort, je le sais bien, mais il faut que je voie brûler ce char Staline ! Me voici de nouveau à 800 mètres, de nouveau je fonce sur le monstre de 60 tonnes. Il ne flambe toujours pas ! Je suis saisi d'une sorte de rage, il faut que je l'aie !
    La lampe témoin de mes canons s'allume, il ne manquait plus que cela ! J'ai une avarie de chargement d'un côté, mais il y a encore un projectile dans l'autre ! Je reprend de l'altitude. Il ne me reste donc qu'un seul coup à tirer. N'est-ce pas une folie que de tout risquer sur cette unique chance ? Inutile de discuter, combien de fois déjà ai-je détruit un char d'un seul coup !

    Il faut assez longtemps pour prendre de l'altitude avec un Ju 87, beaucoup trop longtemps, car cela me donne le loisir d'engager un dialogue avec moi-même. Mon premier "Moi" conseille prudemment : "Puisque le treizième char n'est pas encore en feu, ne va pas t'imaginer que tu en feras jaillir des flammes avec un seul et unique coup à tirer. Retourne à la base pour chercher des munitions. Tu le trouveras encore au retours." Mais un autre "Moi" répond rageusement : "C'est peut-être le coup qui manque pour empêcher ce char de rouler plus en avant sur le sol de l'Allemagne.
    - Rouler plus en avant sur le sol de l'Allemagne ! Ce sont de bien grand mots ! Mais il roulera beaucoup d'autres chars russes sur le sol de l'Allemagne si tu te fais descendre en ce moment, et tu vas te faire descendre, crois-moi. C'est de le folie de replonger dans cet enfer pour lâcher un seul projectile, de la folie !
    - Pourquoi dis.tu que je vais être descendu, parce que c'est le treizième ? Ce sont des histoires de vieille femme ! Il me reste un obus à tirer, pas la peine de discuter, j'attaque !"
    Et me voilà fonçant vers le sol, de mes 800 mètres d'altitude. Toute ma pensée est concentrée sur ma manoeuvre, je fais mes évolutions de protection, de tout côtés on tire sur moi. C'est le moment de redresser. Feu ! … Il flambe ! Une immense joie m'emplit le coeur, et je passe en vrombrissant au-dessus du char en flammes.
    Evolutions défensives … un choc dans l'appareil, quelque chose me traverse la jambe, on dirait une barre de fer portée au rouge. Ma vue se brouille et me respiration s'arrête. Mais il faut que je vole encore … que je vole … il ne faut pas que je perde connaissance, allons, serre les dents, bien fort, il faut t'en sortir ! Je tremble des pieds à la tête.
    - Ernst, ma jambe droite a été arrachée !
    - Mais non, ta jambe droite n'a pas été arrachée, s'il en était ainsi, tu serais bien incapable de l'exprimer, mais ton aile gauche brûle. Il faut descendre, nous avons reçu deux obus de 40 millimètres.
    Il fait sinistrement sombre autour de moi, je ne peux plus rien distinguer.
    - Dirige-moi vers un endroit où je pourrais poser le zinc. Et puis tire-moi rapidement ensuite pour que je ne brûle pas vif.
    Je n'y vois plus et agis par subconscience. L'idée me revient lentement que j'attaque toujours du sud vers le nord et m'éloigne en tournant vers la gauche. Je dois donc être cap à l'ouest, c'est-à-dire dans la bonne direction. Je vole ainsi pendant quelques minutes. Pourquoi l'aile ne s'est-elle pas encore détachée, je serais bien incapable de le dire ! En réalité, je cours vers le nord-nord-ouest, presque parallèlement aux lignes russes.
    "Tire !", cris Gadermann par les écouteurs, et je me sens glisser lentement dans quelque chose de nébuleux … ce n'est pas désagréable …
    "Tire !", hurle de nouveau Gadermann - étaient-ce des arbres ou des poteaux télégraphique ? Je n'ai plus aucune sensation dans les mains et je tire sur le gouvernail de profondeur machinalement quand Gadermann me le crie. Si cette brûlure à la jambe voulait bien cesser … et ce vol … si je pouvais seulement me laisser aller dans cet étrange silence, dans ce vaste espace gris, qui m'attirent …
    "Tire !", et j'actionne encore automatiquement la commande du gouvernail de profondeur, mais cette fois j'ai à peine entendu Gadermann. Je me rends compte en un éclair qu'il me faut faire quelque chose.
    - Comment est le terrain ? demandé-je par le téléphone.
    - Mauvais, accidenté.
    Mais je dois me poser, sinon je vais complètement perdre connaissance. J'appuie à gauche sur le palonnier et pousse un hurlement de douleur. Mais n'était-ce pas ma jambe droite qui était atteinte ? Je pousse le manche à droite, je coupe le moteur et je redresse le nez de l'appareil car le système qui fait sortir le train d'atterrissage ne fonctionne peut-être pas. Nous pourrions nous retourner, l'avion prendre feu … un choc, nous glissons et nous arrêtons bientôt.
    C'est enfin le repos, je peux me laisser glisser dans l'espace gris … joie ! D'abominable douleurs me déchirent. Quelqu'un vient se saisir de moi … avançons-nous sur un terrain cahoteux ? Cette fois, c'est la fin … le silence m'engloutit complètement …
    Quand je reprend connaissance, tout est blanc autour de moi … des visages attentifs … une odeur très forte … je suis sur une table d'opération. Une peur subite, effroyable, s'empare de moi : où est ma jambe ?
    - Me l'a-t-on enlevée ?
    Le médecin approuve de la tête.

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    Amputé d'une jambe en mars 1945, H.U. Rudel se fit confectionner une prothèse et reprit les commandes d'un avion, six semaines plus tard, pour combattre jusqu'au dernier jour …


    Extrait de : SPECIAL LA DERNIERE GUERRE Junkers Ju-87 Stuka


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