Farman 220-224

  • Ce n'est pas le plus bel appareil français, ni le plus performant, mais bon … il a quand même le droit à sa fiche! ;)

    Origines

    En 1929, l’armée de l’air alors appelée « Aéronautique Militaire » lança un programme de bombardier nocturne quadriplace (BN4, Bombardier Nocturne à 4 membres d’équipage) destiné à remplacer le Léo -20.
    Forte de son expérience dans les bombardiers (ex. le « Goliath »), Farman répondit à l’appel d’offre avec son Farman F-211. La conception de l’appareil reprenait celle du F-121 « Jabiru » de 1925 à savoir un fuselage anguleux, monoplan à aile haute et quatre moteurs montés en tandem dans deux nacelles. De construction entièrement métallique l’appareil avait un train fixe.
    Le prototype de ce bombardier moyen vola le 19 octobre 1931 mais les spécifications officielles réclamèrent finalement un bombardier lourd, avec une capacité d’emport toujours plus grande et pouvant effectuer des missions à moyen voir à long rayon d'action.
    En octobre 1932, le F-211 fut ainsi agrandi et remotorisé pour donner naissance au F-212.
    L’augmentation de la puissance des moteurs permit ainsi d’augmenter la vitesse de pointe de 200 km/h pour le F-211 à 245km/h pour le nouvel appareil. L’emport fut également augmenté pour passer de 1050 kg à 1400kg.
    L’appareil effectua son premier vol d’essai en avril 1934, soit deux ans après le F-211 mais malgré cette augmentation des performances, il n’entrera jamais en production.

    L’évolution de l’appareil fut ainsi abandonnée au profit d’un autre projet : le F.220
    En effet, le programme des bombardiers de nuit quadriplaces évolua une nouvelle fois: charge utile agrandie, plafond maximum augmenté, vitesse moyenne accrue…


    Prototypes


    En janvier 1930, Farman reçut dix millions de francs pour la réalisation de deux prototypes de bombardier lourd de la part de l’Etat français.
    Le premier prototype fut baptisé Farman F.220. Il effectua son premier vol le 26 mai 1932.
    Au bout de 2 ans de mises au point l’appareil était encore très loin des performances de son concurrent direct le Leo-30.
    Cependant et même s’il n’était pas rapide, l’appareil apportait une sécurité que ses concurrents ne pouvaient offrir. Ainsi, il pouvait voler avec 2 moteurs en pannes même si ces derniers étaient du même côté de l’aile.
    Transformé en avion postal, il servit au sein de la compagnie Air France jusqu’en juin 1936 date de sa retraite.
    Le second prototype baptisé Farman F.221.01 effectua son premier vol durant l’été 1933. Les différences par rapport au F.220 se situe essentiellement au niveau de son gouvernail de profondeur (agrandi afin d’améliorer la stabilité à basse vitesse) ainsi que sur des modifications de la dérive. Au niveau motorisation, le cahier des charges est respecté avec des moteurs à suralimentation afin d’atteindre des plafonds plus élevés.
    300 km/h à 4000 mètres d’altitude, les essais sont jugés cette fois-ci, concluants.


    Production

    Au titre du plan I de réarmement, le ministère de l’Air commande, en décembre 1934, 14 exemplaires du Farman 221 qui seront armés par 3 mitrailleuses MAC 34 de 7.5 mm (une en tourelle de nez, une en tourelle dorsale et une en tourelle ventrale) et emporteront 2200 kg de bombes.
    Finalement, seuls 10 appareils furent livrés entre juin 1936 et janvier 1937 et équipèrent la 15eme escadre de bombardement. La France fut ainsi la seconde nation après l’URSS à posséder des escadrilles de bombardiers lourds quadrimoteurs.
    Les 4 appareils restants furent livrés à Air France.

    Les différentes versions

    :arrow: Farman F.220 (1 exemplaire)

    Farman F.220 immatriculé « F-ANLG », Prototype transformé en avion postal pour la compagnie Air France. Baptisé « Le Centaure » il fit vingt-quatre traversées de l’Atlantique Sud sans incident notoire jusqu’au milieu de l’année 1936 date de sa retraite.

    :arrow: Farman F.221 : version améliorée du F.221.01 avec ajout de 3 postes de mitrailleurs (10 exemplaires plus le prototype F.221.01.)

    Farman F.221 n°3 immatriculé «L131 ». Le 19 avril 1940, l’appareil du GB I/15 s’écrase près de Paray-le-Monial. L’appareil a eu son moteur droit touché par la Flak allemande à l'occasion d'un bombardement de nuit.
    Farman F.221 n°4 immatriculé « L132». En Indochine au 10 mai 1940. Appareil détruit au sol lors d’un raid de bombardiers thaïlandais sur l’aérodrome français de Siem Reap, près d’Angkor, le 24 janvier 1941.
    Farman F.221 n°5 immatriculé «L-133 ».
    Farman F.221 n°6 immatriculé «L134 ». Envoyé en Indochine , il permit de découvrir la présence d’une force d’invasion japonaise en baie de Haïphong.
    Farman F.221 n°7 immatriculé « L135». Détruit sur la base de Madjaloun au Liban, le 23 juin 1941 lors d’un straffing des Alliés (Opération « Exporter »)
    Farman F.221 n°8 immatriculé «L136». En Indochine au 10 mai 1940. Basé sur le terrain de Tong. Il sera détruit au Liban sur la base de Madjaloun, le 23 juin 1941 lors d’un straffing des Alliés (opération « Exporter »)
    Farman F.221 n°9 immatriculé «L137». Envoyé en Indochine puis SAL 24 et C 575 du Groupe d'Observation II/39
    Farman F.221 n°10 immatriculé «L138».
    Farman F.221 n°11 immatriculé «L139». Accident à l'atterrissage à Saint-Yan le 17 mai 1940. L'appareil est victime d'un écrasement du demi-train droit. Devant l’avancée allemande et bien qu’il fut jugé réparable, l’appareil est abandonné sur place.
    Farman F.221 n°12 immatriculé «L140».

    :arrow: Farman F.2200 : version de production du F.220 destinée à Air France (4 exemplaires issus de transformation de F.221)

    Farman F.221 n°1 immatriculé « F-AOXE». Fut transformé en F.2200 en 1935 et livré à Air France. Il fut baptisé 'Ville de Montevideo'. L’appareil améliore le record de traversée de l'Atlantique Sud, entre Natal et Dakar, en diminuant le temps de cette traversée à 14 heures et 40 minutes le 18 Août 1936
    Farman F.221 n°2 immatriculé «F-AOXF ». Fut transformé en F.2200 et livré à Air France. Il fut baptisé « Ville de Mendoza »
    Farman F.221 n°13 immatriculé «F-AQCX ». Fut transformé en F.2200 et livré à Air France. Il fut baptisé « Ville de St Louis ». Retiré du service en mars 1938
    Farman F.221 n°14 immatriculé «F-AQCY » . Fut transformé en F.2200 et livré à Air France. Il fut baptisé « Ville de Natal ».
    Ces machines volèrent vers l'Amérique du Sud, en alternance avec les hydravions Blériot 5190 et Latécoère 300-301 jusqu'en septembre 1937, puis seuls jusqu'en juin 1940.

    :arrow: F.222.1 : version améliorée avec tourelles et trains escamotables :11 exemplaires (avec le prototype issue du F.221.1)

    Farman F.222.1 n°1. En octobre 1939, l’appareil fut transféré à la Marine pour armer l’escadrille 10E. Basé sur le terrain de la Sénia près d'Oran, il fut gravement avarié lors d’un atterrissage de nuit et jugé irrécupérable le 24 mai 1940.
    Farman F.222.1 n°2.
    Farman F.222.1 n°3: S’écrase accidentellement le 11 juin 1940 à Saint-Yan lors de sa livraison au GB I/15.
    Farman F.222.1 n°4.
    Farman F.222.1 n°5.
    Farman F.222.1 n°6.
    Farman F.222.1 n°7.
    Farman F.222.1 n°8.
    Farman F.222.1 n°9.
    Farman F.222.1 n°10 . Abandonné à Alep le 14 juillet 1941 devant l’avancée des Alliés (opération « Exporter »). Récupéré par le LAM (Lignes Aériennes Militaires) et remis en état, il effectuera des liaisons à partir de septembre 1941 entre l’AFL et le Levant, sous l’immatriculation « FL-ARM » et avec le nom de baptême « France ».
    Farman F.222.1 n°11. Détruit au sol le 08 novembre 1942 lors de l’attaque par les appareils alliés du terrain de Rabat-Salé (Opération « Torch »)

    :arrow: F.222.2 : version de F.222.1 avec un nez redessiné (24 exemplaires)

    Farman F.222.2 n°12: avarié sur le terrain de la Sénia près d'Oran
    Farman F.222.2 n°13. Le 27 janvier 1942, le F.222.2 n°13 en route pour Oran (mission ORSPE-120) percute une montagne et s’écrase près de Tizi-Ouzou.
    Farman F.222.2 n°14.
    Farman F.222.2 n°15.
    Farman F.222.2 n°16: Détruit au sol le 08 novembre 1942 lors de l’attaque par les appareils alliés du terrain de Rabat-Salé (Opération « Torch »)
    Farman F.222.2 n°17.
    Farman F.222.2 n°18: accidenté à Alep le 25 juin 1941.
    Farman F.222.2 n°19: Passe en Angleterre avec 19 personnels à bord le 20 juin 1940 en partant de Saint Jean d’Angély.
    Farman F.222.2 n°20 : Le 17 septembre 1941, l’avion accroche un monticule de terre au décollage de Maison-Blanche. L’avion devient incontrollable et s’écrase dans le vignoble proche.
    Farman F.222.2 n°21.
    Farman F.222.2 n°22: Le 22 mai 1943, l’appareil est détruit accidentellement à Atar.
    Farman F.222.2 n°23 immatriculé «L-218». S’écrase à l’atterrissage près du terrain de Saint-Yan, le 11 mai 1940. L’appareil a été touché par la DCA française alors qu’il effectuait son transfert d’unité de Romilly à Saint -Yan
    Farman F.222.2 n°24.
    Farman F.222.2 n°25. S’écrase en flammes le 30 mai 1940 à Levigny, alors qu’il essayait de rentrer des sa mission, endommagé par la Flak allemande lors de sa mission de bombardement.
    Farman F.222.2 n°26. Le 26 octobre 1944, l’appareil est perdu accidentellement lors d’une liaison sur Toulouse.
    Farman F.222.2 n°27.
    Farman F.222.2 n°28.
    Farman F.222.2 n°29.
    Farman F.222.2 n°30. Accidenté à Athènes le 02 juillet 1941.
    Farman F.222.2 n°31. Accidenté le 21 avril 1939 à El Aouin.
    Farman F.222.2 n°32. S’écrase le 17 mai 1940 près de Misy-sur-Yonne suite à un givrage important qui rend l’appareil incontrôlable.
    Farman F.222.2 n°33.
    Farman F.222.2 n°34 immatriculé «L-229». Appareil appartenant à la 1ère Escadrille du GB 1/15. Il s’écrase le 4 juin 1940 près du Creusot, en panne d’essence, suite au percement de ses reservoirs de carburant par la flak allemande alors qu’il revenait de mission de bombardement sur les usines BMW de Munich
    Farman F.222.2 n°35.

    :arrow: F.2220 : prototype d'avion de ligne pour Air France (1 exemplaire)

    Farman F.2220 n°1 immatriculé «F-APKY». Baptisé « Ville de Dakar » il fut utilisé par Air France sur l'Atlantique Sud où il établit un nouveau record de vitesse entre Dakar et Natal, en 12H29 mn
    En 1937, la nationalisation de l'industrie aéronautique française fait que Farman devient une entité de la SNCAC et le NC représente alors « Nord Centre ».

    :arrow: NC.223.1 : version possédant un double empennage et une aérodynamique améliorée (2 exemplaires)

    NC.223.1 n°1 immatriculé « F APUZ » et baptisé "Chef pilote L. Guerrero " suite à la disparition de ce dernier en 1937.
    Cet avion postal est affecté au transport du courrier sur l'Atlantique Sud. Il s’écrasera en 1939, alors qu’il venait d’être réquisitionné.

    NC.223.1 n°01 : prototype de bombardier avec des moteurs Hispano-Suiza 12Xirs

    :arrow: NC.223.2 : prototype de bombardier avec des moteurs Gnome et Rhône 14N (non construit)

    :arrow: NC.223.3 : prototype de bombardier avec des moteurs Hispano-Suiza 12Y-29 (15 exemplaires)

    NC.223.3 n°1.
    NC.223.3 n°2: immatriculé « F-BAFM » Transformé en avion postal pour Air France après l’Armistice.
    NC.223.3 n°3: Le 12 juillet 1941, l’appareil est abandonné moteurs hors services à Alep devant l’avancée des Alliés (opération « Exporter »). Récupéré par le LAM (Lignes Aériennes Militaires) et remis en état il effectuera des liaisons à partir de septembre 1941 entre l’AFL et le Levant, sous l’immatriculation « FL-AMF »
    NC.223.3 n°4: Appareil détruit au sol le 11 juillet 1941.
    NC.223.3 n°5: Détruit au sol le 08 novembre 1942 lors de l’attaque par les appareils alliés du terrain de Rabat-Salé (Opération « Torch »)
    NC.223.3 n°6
    NC.223.3 n°7: Transformé en avion postal pour Air France puis livré à l'armée de l'air allemande pour essais .Convoyé à Paris le 06/02/43. Devenir ?
    NC.223.3 n°8 Perte accidentelle lors d’un atterrissage sur Toulouse le 18/1/43 (équipage militaire allemand)
    NC.223.3 n°9 immatriculé « F-BAGR ». Accident le 27/01/41 à Marignane au retour d’une mission de rapatriement des avoirs en or belges et polonais mis en sécurité à Bamako. Lors de l’atterrissage le train s’affaisse et l’appareil est jugé irréparable.
    NC.223.3 n°10 immatriculé « F-BAFR » . Transformé en avion postal pour Air France après l’Armistice.
    NC.223.3 n°11
    NC.223.3 n°12
    NC.223.3 n°13
    NC.223.3 n°14 : accidenté début juin 1940, l’appareil est réformé.
    NC.223.3 n°15
    Basés à Reims, les avions participèrent de loin à la guerre et sont envoyés fin juin 1940 en Afrique du Nord.

    :arrow: NC.223.4 : Version avion postal (3 exemplaires) et convertis comme avion de reconnaissance maritime ou comme bombardier pour l’aéronavale.

    NC.223.4 n°1 «Camille Flammarion » immatriculé « F-AJQM »: perdu le 19 janvier 1941 à Beyrouth, à la suite d'un atterrissage raté.
    NC.223.4 n°2 « Le Verrier » immatriculé « F-AROA ». Le 27 Novembre 1940, l’appareil est abattu par erreur par la chasse italienne au dessus de la Méditerranée alors qu’il effectuait un vol entre Marseille et Beyrouth.
    NC.223.4 n°3: «Jules Verne » immatriculé « F-ARIN » : Surnommé « le Corsaire » il fut le premier appareil a bombardé Berlin. Après la reddition de la France, l’appareil fut entreposé au fond du terrain de Marignane ou une main anonyme y mit le feu en novembre 1942.

    :arrow: F.224 : avion de ligne de 40 places pour Air France et baptisé « Centaure II ». Convertis comme appareil de transport pour l'Armée de l'Air (6 exemplaires)

    NC.224 n°1 immatriculé « L-232 » réformé en juin 1941 à Oran-La Senia.
    NC.224 n°2 immatriculé « L-233 »: Détruit au sol le 08 novembre 1942 lors de l’attaque par les appareils alliés du terrain de Rabat-Salé (Opération « Torch »)
    NC.224 n°3 immatriculé « L-234»:: Détruit au sol le 08 novembre 1942 lors de l’attaque par les appareils alliés du terrain de Rabat-Salé (Opération « Torch »)
    NC.224 n°4 immatriculé « L-235 »: réformé en juin 1941 à Oran-La Senia
    NC.224 n°5 immatriculé « L-236 »: Abattu par 2 chasseurs Me-110, le 12 juin 1940 près de Rambouillet. Il transportait du matériel sur l’aérodrome de Bourges.
    NC.224 n°6 immatriculé « L-237 »: réformé en juin 1941 à Oran-La Senia

    Les Farman seront peu engagés dans la bataille de France.
    Lors de la « drôle de guerre » leur rôle fut limité aux bombardement des grandes villes allemandes avec des tracts (3788615 tracts lachés pour le 1/15 !!!) Jusqu’à l’Armistice, le bilan reste maigre : 96 sorties et 133 tonnes de bombes larguées.
    En fait, les Farman, basés sur un concept du début des années 30, étaient largement dépassés dés le début du conflit. Les versions les plus modernes (versions 223 notemment) arrivèrent trop tard, imparfaitement au point pour avoir un quelconque impact stratégique sur le conflit et ceci malgré les exploits de quelques équipages sur Berlin ou en Italie.

    Caractéristiques du F-222.2:

    Rôle : Bombardier lourd de nuit
    Date du premier vol : Octobre 1937
    Date de mise en service dans l’Armée de l’Air : Décembre 1937 au sein du groupe de bombardement II/15.
    Équipage : 5
    Motorisation : 4 moteurs en tandem Gnome &Rhône 14 Kirs/jrs
    Puissance : 870 ch (x4)
    Longueur : 22,57 m
    Envergure: 35,65 m
    Hauteur: 5,19 m
    Masse à vide : 11 000 kg
    Masse max. : 18 700 kg

    Performances

    Vitesse de croisière : 280 km/h
    Vitesse max.: 360 km/h
    Plafond : 8500 m
    Distance franchissable : 1800 km
    Vitesse ascensionnelle : 5 m/s


    Armement:

    3 mitrailleuses de 7.5 mm MAC 1934 (une en tourelle dorsale, une en tourelle avant et une en cuve ventrale)
    4 190 kg de bombes en soute

    Sources:

    Wikipédia
    hydroretro.net (pdf)
    Historique de la 15eme escadre
    aviation du monde

    Récits:

    le dernier vol du farman 222 n°20
    le bombardement de Mannheim
    Le bombardement de Berlin
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      Lien   Revenir ici   Citer modifié par foxkilo02 le 30 mai 2017 12:58
  • Merci beaucoup pour cette fiche !
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  • La fiche sur le site

    Ce n'est pas le plus bel appareil français, ni le plus performant, mais bon … il a quand même le droit à sa fiche! ;)

    Ca va, c'est pas le pire. Je connaissais le raid du "Jules Verne" sur Berlin et ça m'avait marqué, quand même.
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  • Bonjour,

    Je cherche à savoir s'il existe encore aujourd'hui des Farman 222 ou 223 dans des musée ou des collections privée.

    Toute information serait la bienvenue ! :)

    Merci d'avance,

    Robin :bieres:
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  • Bonjour Robin.
    A ma connaissance non, même pas une réplique… :(
    Tu auras plus de détails ici sur ce type d'appareil et ses différentes versions.
    "Pro patria et humanitate"
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  • Ah c'est bien triste… Je suis producteur et nous travaillons sur un projet de film sur l'histoire du Jules Verne en 1940…

    Existe t il des avions proches en terme de design qui auraient eu la chance d'être conservés ?!

    Merci d'avance !

    Robin
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  • Vue la conception dépassée de l'appareil, il faudrait chercher plutôt dans les appareils des années 30.
    l'Amiot 143 pourrait faire office vue de face. Mais là encore, plus d'Amiot pour nous faire revivre cette époque :(
    "Pro patria et humanitate"
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  • Le Potez 540 est assez proche lui aussi, mais bon. Y' pas de miracle : aucun avion français de cette période n'a survécu, et surtout pas des bombardiers bimoteurs.

    Concernant le design, il est tellement… français qu'il est inutile de chercher ailleurs…

    Il faudra recourir aux images de synthèse pour les scènes de vol, et pourquoi pas à une maquette grandeur nature pour les scènes au sol.
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  • C'est bien triste ! :/

    Maquette ce sera ! :D
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  • Petit up pour cette fiche.
    Suite à un MP de la petite fille du pilote du Farman 224 n°5 immatriculé « L-236 », j'ai modifié, à sa demande, la date présumée à laquelle il a été abattu. On passe donc du 16 juin au 12 juin 1940 .
    Merci à elle pour cette précision.
    "Pro patria et humanitate"
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